Le gros œuvre est un terme très employé dans le domaine du BTP. C’est un travail qui regroupe toutes les activités qui composent la structure d’une construction. Ce sont les opérations qui permettent de rendre une maison solide et stable. Découvrons quels sont les différents types de travaux de gros œuvre.
En quoi consistent les travaux de gros œuvre ?
Les travaux de gros œuvre sont incontournables dans tout projet de construction, dont la réalisation nécessite non seulement l’intervention d’artisans professionnels, mais aussi l’utilisation du matériel adéquat. Il faut donc s’assurer que l’entreprise de travaux soit bien équipée pour faire des travaux de BTP pour bénéficier de constructions durables, mais aussi avoir un chantier règlementé. Le gros œuvre renferme les travaux suivants :
- Le terrassement
C’est une opération qui permet de préparer le terrain sur lequel le bâtiment sera construit. Le travail consiste à enlever de la terre et pierre dans le but de mettre toute la surface au même niveau. La première action à effectuer est le piquetage qui vise à délimiter le terrain, à tracer l’emplacement de l’édifice à construire et à réaliser le passage des canalisations.
La seconde phase concerne l’évacuation d’eau. Elle consiste à réaliser une tranchée et à installer des canalisations pour faciliter l’évacuation des eaux pluviales. La troisième phase est dédiée au décapage et à la réalisation des accès. Cette opération vise à enlever la couche supérieure du terrain pour atteindre la couche solide.
Les fouilles en tranchées consistent à réaliser les voies dans lesquelles on installera les canalisations d’eau et le raccordement aux différents réseaux (électricité, gaz, internet).
Le remblaiement est la dernière étape qui vise à fermer les tranchées et trous.
- Les fondations
Cette opération consiste à fixer la structure d’un bâtiment sur le sol. Elle permet à la construction d’être stable et solide. Les travaux débutent par une étude de sol, qui permettra de savoir le type de fondations à réaliser sur le terrain.
On découvre les fondations superficielles qui font en 50 cm et 1 m. elles sont parfaites pour les sols dotés d’une parfaite qualité de portance et qui peuvent accueillir des constructions peu lourdes, comme les maisons individuelles.
Les fondations semi-profondes font entre 2 à 6 m. pour ce type de travaux, on recherche une couche de sol solide pour assurer la stabilité du bâtiment à construire.
Les fondations profondes font plus de 6m de profondeur pour trouver un sol très solide. On les réalise sous forme de puits.
- Le soubassement et dallage
Ce travail vise consiste à installer la partie basse des murs d’un bâtiment sur les fondations. Il sert de pilier à la structure de la maison et permet d’éviter des remontées d’humidité dans la maison. On découvre trois types de soubassements, dont le premier est le hérisson.
Cette technique est idéale pour les terrains plats, le sol du rez-de-chaussée est en contact direct avec les fondations. On place un lit de graviers sur la surface du sol, puis on y ajoute un treillis métallique et un film étanche. On coule ensuite la dalle de plancher sera ensuite coulée directement sur le hérisson.
Le vide sanitaire vise à réaliser un espace de 20 à 80 cm entre les fondations et le sol du rez-de-chaussée. Cette technique est appliquée pour les chantiers irréguliers ou en pente. Son but est d’empêcher les risques d’infiltrations d’eau et d’inondations et d’optimiser l’isolation du sol. On installe un système de ventilation efficace pour renforcer l’étanchéité et l’isolation.
Le sous-sol est parfait pour bénéficier d’un étage supplémentaire sous le rez-de-chaussée du bâtiment. Cet espace sert généralement de garage, buanderie, cave ou d’atelier. Les murs de cette construction enterrée totalement ou à moitié supportent généralement la poussée latérale des terres.
