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A quoi est due la latence dans l’immobilier à Marrakech et au Maroc ?

’immobilier à Marrakech
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Le Maroc a toujours été un pays où l’on observe une forte activité au sein du secteur de l’immobilier. Toutefois, selon les analyses des économistes locaux, on note depuis quelques années une baisse de la production locale, tandis qu’une forte croissance est attendue au sein de la population. En effet, selon les estimations, environ 1 million de ménages s’ajouteront à la population actuelle entre les années 2020 et 2025.

La pression actuelle ressentie sur l’immobilier à Marrakech et au Maroc devrait s’estomper au fur et à mesure grâce aux effets de la demande venue des populations vieillissantes. Parmi les caractéristiques liées à la baisse de production, nous pouvons citer la stagnation des prix, la lenteur et la baisse des transactions, la perte de confiance, le déséquilibre entre l’offre et la demande, la baisse du nombre de clients venus de l’étranger, le manque de qualité des biens sociaux, etc. 

Selon les professionnels Immo Complice, le marché de l’immobilier marocain a vu sa situation empirer depuis la crise de 2017, et n’a pas été aidé par la baisse du volume des transactions l’année suivante. Il est urgent que le secteur immobilier à Marrakech et au Maroc soit réanimé. Pour l’heure, le ministère de tutelle prévoit un plan de relance qui fait progressivement ses preuves. 

Baisse de la production dans l’immobilier marocain

La baisse de production dans le secteur immobilier à Marrakech et au Maroc se chiffre à plus de 51% depuis l’année 2011 jusqu’à maintenant. Durant la même période on observe également une baisse des mises en chantier. Cette régression est principalement causée par la baisse de production des logements sociaux que l’on observe depuis 2015. En termes de construction, on observe une baisse à partir de 2018. Cette baisse est prouvée par le recul des volumes de ciment commercialisés.

On enregistre 13,3 millions de tonnes de ciment vendus, soit une diminution de 3,66%, le niveau le plus bas depuis l’année 2006. La demande en biens immobiliers est affectée par une crise de confiance entre les promoteurs et la clientèle. De plus, les acheteurs ont moins de moyens du fait de la hausse du niveau de vie, ils ont donc plus de difficultés à constituer l’apport personnel que certaines banques et institutions de financement exigent. 

L’année 2018 a également connu une régression dans les crédits immobiliers. Certes les acheteurs continuent à demander des crédits à l’immobilier à Marrakech et au Maroc en général, mais on observe une baisse de 0,8% comparativement à l’année précédente. Une fois de plus il faut différencier les performances en fonction des types de crédits immobiliers. En effet, on observe une forte augmentation des crédits dédiés à l’habitat, qui sont généralement sollicités par les particuliers.

Par contre, on note une baisse de plus de 5% des crédits immobiliers dédiés à la promotion immobilière, crédits sollicités par les promoteurs. Ces chiffres permettent de se rendre compte du ralentissement de l’investissement dans les projets immobiliers de grande envergure. Toutes les grandes villes sont concernées par cette baisse de production, notamment Casablanca, Marrakech, Tanger, Rabat, Agadir, Fès, mais aussi Meknès. Par contre, la ville de Kenitra se démarque avec des résultats plus positifs. On note une commercialisation difficile des grands programmes immobiliers. Les petits programmes neufs se vendent plus vite. Cela s’explique par la peur des déceptions, des contentieux, et la méfiance vis-à-vis de l’achat sur plan.

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